Une majorité des chercheurs du laboratoire développe depuis de nombreuses années des recherches sur l’histoire sociale des sociétés modernes et contemporaines, à partir de l’analyse et la compilation de documents d’archives variées (état civil, sources notariales, judiciaires,…) et l’exploitation d’amples corpus de données ainsi rassemblées.

Etude des populations des sociétés anciennes

Cela donne lieu tant à l’étude des populations et de leurs évolutions (comportements démographiques et sociaux, dynamiques de peuplement, H. Le Bras), qu’à celle de la stratification sociale des sociétés anciennes, de ses représentations et de son évolution (S. Cerutti, M. Gribaudi). L’exploitation de l’Enquête 3 000 familles (D. Rebaudo, J.-P. Pelissier) permet ainsi de suivre, à l’échelle de la France et sur deux siècles (XIXe-XXe), les dynamiques professionnelles et géographiques d’un large échantillon de familles françaises.

Histoire sociale des pouvoirs politiques de l’ancien régime

Certaines autres équipes s’intéressent plus particulièrement à l’histoire sociale des pouvoirs politiques de l’ancien régime : plusieurs publications concernent la vénalité des charges publiques en France (cf. M. Bennini, Les conseillers à la cour des aides, (1604-1697) et R. Descimon), l'histoire sociale de la noblesse dans son rapport changeant à la monarchie d'Ancien Régime (É. Haddad), les officiers dits « moyens » dans les provinces françaises aux XVIIe et XVIIIe siècles (C. Blanquie), les rapports de pouvoir au sein de la Cour (F. Cosandey), les relations entre l’État et les élites (urbaines) municipales et autres (R. Descimon, M. Marraud), ainsi que l’économie du pouvoir monarchique via les activités du groupe Dons, monnaies et prélèvements (notamment la publication en 2011, sous la direction d’A. Guery, du livre collectif Montchrestien et Cantillon. Le commerce et l’émergence d’une pensée économique).